Aujourd’hui, le temps est couvert et il pleut un peu. Je vais visiter le Musée des Arts et Métiers. Mais, il y a quelque chose à raconter sur hier.
Mon appartement est situé rue de Vaugirard. Hier, j’ai marché dans cette rue jusqu’à la Sorbonne. Après avoir traversé le boulevard Raspail, je suis passé devant une petite librairie d’occasion.

Puis j’ai trouvé une plus grande librairie religieuse à côté de l’église Saint-Sulpice. Arrivé à la place de la Sorbonne, j’ai pris un café. De l’autre côté de la place, il y a une librairie philosophique qui s’appelle la Librairie Vrin.
J’y ai trouvé à une livre sur la philosophie de Wittgenstein, que j’ai acheté. Wittgenstein est un philosophe très intéressant, mais un peu difficile à comprendre. De plus, sa vie est très particulière. Il y a une histoire drôle qui s’est passée à Cambridge après la guerre. Lors d’un séminaire organisé par Bertrand Russel, Karl Popper avait parlé, et il avait apparemment exprimé quelque chose qui avait indigné Wittgenstein. Il avait même brandi un pique-feu et avec celui-ci, il avait menacé Popper. Ensuite, il était sorti en trombe de la pièce, et puis, il était allé au cinéma pour voir un film de western! On peut lire cette histoire dans le livre:
« Wittgenstein’s Poker: The Story of a Ten-Minute Argument Between Two Great Philosophers » par David Edmonds et John Eidinow.
J’ai aussi cherché un livre de Sartre: « L’existentialisme est un humanisme », et je l’ai trouvé dans cette librairie. J’ai lu ce livre en anglais. Actuellement, en automne 2012, à Paris quand je accompagnais ma fille qui partait étudier le français à la Sorbonne. Moi-même, j’étais en route pour les États-Unis afin de visiter des collèges Art Liberales dans le nord-ouest pour onze semaines. On peut lire à ce voyage et ce projet dans le blog: libartinspmath.wordpress.com
De toute façon, j’avais lu le livre de Sartre dans un café, avenue des Gobelins, à côté de mon hôtel à l’époque. Pour me souvenir, je me suis promené dans les petites rues du 5ᵉ arrondissement, puis le long de l’avenue des Gobelins. Je suis finalement trouvé le café.

Depuis, j’ai marché boulevard Arago, en direction de Denfert-Rochereau. C’est une rue très monotone. À mi-parcours, j’ai remarqué un bâtiment triste.

C’est une prison. Le petit panneau sur le mur explique.

Pour apprendre le français, j’ai lu quelques livres de Patrick Modiano, dont Dora Bruder, Dans le Café de la Jeunesse Perdue, et maintenant, Rue de Boutiques Obscures. Dans une nouvelle librairie d’occasion de Varberg, j’ai trouvé par hasard un livre en suédois sur l’écriture de Modiano: « Gare d’Austerlitz – En bok om Patrick Modiano », Per Arne Tjäder.
Je me rends compte maintenant que beaucoup de ses livres remontent aux années d’occupation.